« La vérité ne doit pas faire peur aux Français » a rassuré Nicolas Sarkozy, cet après midi au Parc Chanot. Le candidat de l’UMP à l’élection présidentielle a discouru devant « plus de quinze milles personnes » selon Jean-François Copé, faisant de la « vérité » et du « courage », les maîtres mots de sa candidature. Le président de la république n’était pas venu seul, puisque François Fillon, Alain Juppé, Nadine Morano, Brice Hortefeux, Nathalie Kosciusko-Morizet, David Douillet et Carla Bruni – ovationnée à son arrivée – assistaient à ce meeting.
« J’ai pris mesure de ce qu’il aurait fallu faire de mieux ou de plus » a avoué le chef de l’Etat, avant de se targuer à quatre reprises : « Nous avons échappé à une catastrophe ». Ce « nous » dont il parle – François Fillon et son gouvernement – est ovationné. Militants et curieux, debout sur leur sièges, agitent des drapeaux français. Nicolas Sarkozy ajoute ensuite : « la France sortira plus forte de la crise » ce qui laisse perplexe quelques personnes qui buvaient jusque là les paroles de leur candidat dans une liesse générale.
Alors que dans le Hall 1 du Parc Chanot, beaucoup d’adolescents, fervents supporter du président, sont interpellés « Assis ! », le président de la république lance : « Je veux être le candidat du peuple » et pour cela, il souhaite mettre en place des référendums, qui sont « l’esprit de la Ve république » et est favorable à l’instauration de la proportionnelle.
Alors que dans leurs préambules, Jean-Claude Gaudin et Jean-François Copé ont taclé le candidat socialiste, Nicolas Sarkozy, lui, a exprimé des idées proches de celle de la candidate du Front National, prônant « l’autorité du maître à l’école » et refusant tout « compromis avec les valeurs républicaines ». Des propositions chaleureusement applaudies par l’assemblée. Le candidat UMP égratigne, tout de même, son principal adversaire qui « fait semblant d’être Thatcher à Londres et Mitterand à Paris » avant de justifier sa candidature, en dépit des sondages « quand on risque d’échouer, on risque toujours aussi de réussir ».
Après une heure de discours, Nicolas Sarkozy conclut dans l’euphorie de la salle : « Je vous demande une chose, ce soir, à Marseille, aidez moi ».
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