Archive | décembre, 2012

La cuina de Montserrat : L’ouillade…

29 Déc

ouillade (8)Montserrat adore cuisiner : les plats catalans dont elle a hérité les recettes de sa grand mère ou de purs produits de son imagination. Tout est prétexte à passer derrière les fourneaux pour cette jeune Catalane qui rapporte toujours de nouvelles recettes de ses voyages à l’étranger.

Montsé prépare un plat catalan hivernal : « l’ollada« . L’alter ego de la potée ou de la choucroute était un plat que les Catalans consommaient régulièrement antan et occasionnellement aujourd’hui en raison du temps de préparation qu’elle nécessite. 

Ingrédient :
4 boudins noirs catalan
4 poireaux
2 branches de céleri
1 kg de pommes de terre
1 kg de « coustellou » (plat de cote de porc)
1 talon de jambon
1 chou
1 petite boite de haricots blancs
1 morceau de « saji » (saindoux rance)

Mettre le « coustellou » au sel, 24 heures avant la cuisson.

Le lendemain, rincer le « coustellou » puis le mettre dans un faitout avec le jambon.

Couvrir d’eau froide. Porter à ébullition. Écumer et laisser cuire à petit bouillon pendant une heure.

Rincer les poireaux et le céleri et les découper en tronçons.

Éplucher les pommes de terre.

Ajouter ensuite le chou, préalablement blanchi, le « saji », les poireaux, le céleri et les pommes de terre. Laisser cuire à petit bouillon une demi-heure.

Ajouter ensuite les haricots blancs et le boudin noir catalan piqué. Laisser cuire à petit bouillon une demi-heure à quarante cinq minutes.

Un « village enchanté » au Barcarès…

25 Déc

Noël 2012 Barcarès (21)Le village du père Noël était au Barcarès cette année. La place de la République accueille comme l’an dernier, une patinoire à ciel ouvert depuis le 8 décembre dernier. Cette année, « un village enchanté » s’est logé autour de la piste de glisse. Avec ses chalets, ses sapins enneigés et ses vitrines animées, le village de Noël barcarèsien n’a rien à envier aux Grands Boulevards parisiens.

Petits et grands sont émerveillés en parcourant le circuit aux allures de pôle Nord de la station balnéaire. A la sortie ce ce monde féérique, les enfants, venus de tout le département, se ruent sur les manèges installés sur le parking situé en front de mer : toboggan, trampoline, mini grand 8 ou pêche aux boules de Noël.

Noël passé, ce village enchanté restera au Barcarès jusqu’au 26 janvier 2013. Une soirée dansante sera organisée à quelques pas, sous un chapiteau chauffé, à l’occasion du réveillon du nouvel an, avec un feu d’artifice à minuit.  

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La cuina de Montserrat : Des biscuits à la cannelle norvégiens…

22 Déc

DSC_0499Montserrat adore cuisiner : les plats catalans dont elle a hérité les recettes de sa grand mère ou de purs produits de son imagination. Tout est prétexte à passer derrière les fourneaux pour cette jeune Catalane qui rapporte toujours de nouvelles recettes de ses voyages à l’étranger.

Montsé a reproduit la recette des biscuits à la cannelle (« lefse de kvaefjord ») qu’elle avait tant apprécié lors de son séjour au pays du Père Noël.

Ingrédients :
500 ml de lait entier
250 g de margarine
50 g de bicarbonate de soude délayé dans un peu d’eau
1 tasse de sirop d’érable
1 tasse de sucre
1 kg de farine de froment
cannelle

Préchauffer le four à 200°C.

Faire fondre la margarine. Y ajouter la tasse de sirop d’érable puis le reste des ingrédients. Mélanger le tout.

Laisser reposer la pâte une nuit.

Rouler la pâte fine. Former un à un des rectangles de pâte de 0,5 cm d’épaisseur (« lefzen »).

Enfourner pendant 8 à 10 minutes.

Mélanger du beurre avec du sucre et de la cannelle.

Étaler la mixture sur la pâte refroidie. Recouvrir d’une autre portion de pâte refroidie.

Couper en portions carrées ou triangulaires.

425 rue Paradis

18 Déc

425 rue ParadisAu 425 de la rue Paradis, à Marseille, sévissait Ernst Dunker, alias Delage, dans une luxueuse villa qui abritait le siège de la Gestapo. En novembre 1942, les Allemands ont envahi le Sud de la France, sous la ligne de démarcation Lyon-Vichy-Bordeaux. Cet ancien trafiquant, voleur et proxénète berlinois était le chef de la section IV de la Gestapo, à Marseille. Ernst Dunker était plus actif que son supérieur le « Kommandeur » Rolf Mühler, chef de la Gestapo pour la région marseillaise.

Hommes de mains, mouchards, tortionnaires et prostituées, Delage a recruté près de 400 personnes dans la pègre marseillaise, pour ses séances de tortures dont les cris et les hurlements étaient audibles jusque dans la rue.

En zone non occupée, le réseau de résistance Combat du capitaine Henri Fresnay fut fondé en août 1940. Henri Aubry, dit « Avricourt » était le chef de la région marseillaise. Le 28 avril 1943, des résistants sont arrêtés à la taverne Charley. Parmi eux, Jean Multon, alias « Lunel », est retourné, face à Delage, il accepte de collaborer avec la Gestapo. Le rapport Flora, rédigé le 19 juillet 1943, par Ernst Dunker, mentionne également « Didot », c’est-à-dire René Hardy, comme contre-agent de la Gestapo.

A la veille de la libération de Marseille, le 425 de la rue Paradis est évacué. Les prisonniers sont relâchés dans la rue où ils courent à travers les balles de leurs tortionnaires.

A la Libération, Ernst Dunker est arrêté à Paris puis ramené à Marseille. Le 24 janvier 1947, le « criminel de guerre » estcondamné à la peine de mort et au franc symbolique de dommages et intérêts par le tribunal Militaire de Marseille. « Nous n’avons pas tous le bonheur d’être Français et, malheureusement, je suis Allemand », déclara Delage devant le tribunal. Tandis que son supérieur Rolf Mühler fut gracié et rentra en Allemagne, Ernst Dunker fut fusillé le 6 juin 1950.

Le 425 de la rue Paradis abrite désormais une boulangerie. Sur l’une des façades du bâtiment, une plaque indique : « Souvenez vous. Derrière les murs de cet immeuble entre 1942 et 1944, la Gestapo a torturé des centaines de résistants dont beaucoup moururent sous les supplices pour ne pas trahir la France. En ces lieux furent également jetées de nombreuses familles arrachées sauvagement à leurs foyers marseillais pour la seule raison d’être nées juives. Ces victimes de la barbarie nazie furent déportées dans des camps d’extermination et massacrées par leurs bourreaux pour n’avoir renié ni leur honneur, ni leur croyance. Ne les oublions jamais ».

Miss Prestige National revient en Provence…

11 Déc

Miss Prestige NationalLa Catalane Christelle Roca, Miss Prestige National 2012 a cédé son titre, hier, à Auline Grac, Miss Provence, élue Miss Prestigne National 2013, lors d’une cérémonie qui s’est déroulée au Lido.

En décembre dernier, Christelle Roca avait succédé à la provençale Barbara Morel (Miss Nationale, à l’époque). Après un an passé en Cerdagne et dans le Roussillon, le titre du concours de Geneviève de Fontenay, dont le comité est présidé par Miss France 1968, Christiane Lillio, retourne en Provence.

Les reines de beauté de ce concours de beauté initié il y a trois ans ne quittent pas le Sud. Si les demoiselles du Sud n’ont pas été plébiscitées lors de l’élection de Miss France, samedi, en échouant aux portes de la finale, leurs homologues ont séduit hier soir. Sollicitées par le public qui a choisi les sept finalistes, Miss Languedoc est arrivée 4e dauphine et Miss Provence a été sacrée Miss Prestige National 2013.

Revivez l’élection d’Auline Grac.