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Fous Chantants 2012 : Chœurs en tête et artistes de cœur…

29 Juil

« Le principe est bien mais je ne m’attendais pas à ça », avouait Rebecca hier soir, à la sortie des Arènes d’Alès. Ce théâtre de corridas accueillait la 15e édition des Fous Chantants d’Alès, à guichet fermé devant 3 500 personnes. Un évènement qui est à l’origine de la chanson Ensemble que Jean-Jacques Goldman avait composé après son passage sur la scène des Arènes cévenoles en 2000 et enregistré l’année suivante avec les ces même chœurs.

Pour la quatrième année consécutive, les Fous recevaient un « ancien de Notre Dame de Paris », après Quasimodo (Garou) et les plus belles chansons québécoises, en 2009 ; Fleur de Lys (Julie Zenatti) et les 3 B : Daniel Balavoine, Michel Berger et Alain Bashung, en 2010 et Esmeralda (Hélène Ségara) et les plus belles comédies musicales, en 2011, place à Phoebus et les plus belles chansons de films. Et pour la quatrième année consécutive, un couple d’artistes était invité puisque la représentante française de l’Eurovision complétait l’affiche. Parmi les spectateurs certains croyaient voir les deux chanteurs se succéder accompagnés des choristes. Sur les trente trois chansons du spectacle, Anggun en a chanté deux et Patrick Fiori a repris quatre des titres de son album hommage au 7e art : Les choses de la vie (2008). Ils se sont ensuite rejoints sur scène pour interpréter en duo La chanson d’Hélène, extraite du film de Claude Sautet. Lors de sa deuxième apparition sur scène, « Patriiick !!! » a été très applaudi. Les spectateurs qui n’étaient pas des proches de l’un des choristes craignent qu’il ne réapparaissent plus.

Les stars du spectacle étaient les 1000 choristes et les chefs de chœur. Après leurs prestations et avant de rejoindre les coulisses, les artistes ont chaleureusement salué ces réalisateurs d’un soir, avec une mention spéciale de la part de Patrick Fiori, au benjamin Florian Martinet. Les chefs de chœur et les membres de l’orchestre des Fous – grimés en héros de film – restent plusieurs années tandis que les choristes se renouvellent. Les Fous Chantants ont débarqué à Alès le 21 juillet pour un stage d’une semaine au Fort Vauban, avant la consécration sur la scène des Arènes. Chacun d’eux a déboursé entre 265 et 380 euros (prix avec ou sans hébergement) pour cette semaine remplie d’ateliers et de spectacles dans le jardin du Bosquet.

Le placement des basses, tenors, sopranos et altos, vêtus de noir ou de blanc dans les gradins à ouvert le spectacle pendant qu’un groupe de cinq chanteurs – non présentés – faisait le show avec des medley ou un hommage au cinéma muet, avec Jean Dujardin recevant l’Oscar. Les chœurs ont ensuite entonné la musique Ameno, extraite du film Les Visiteurs. De Manon des sources à Shrek, en passant par Il était une fois dans l’Ouest, les chœurs ont repris ou revisité les musiques de films, parfois même par le biais de medley. Sobrement vêtus, les choristes ont mis en scène leurs chants avec des accessoires : chapeaux, lunettes de soleil ou écharpes de couleur. L’éclairage a également teinté le spectacle avec des jeux de lumière en formes géométriques. Les chanteurs amateurs ont proposé un spectacle professionnel devant un public statique trois heures durant. Seul le medley Disney l’a entrainé alors que l’interprétation de la musique revisitée du Roi Lion Le cercle de la vie n’avait pas séduit voire dérouté. 

Retrouver plus de photos du concert

Fous Chantants 2012 : Une journée mémorable…

29 Juil

La 15e édition des Fous Chantants d’Alès s’est déroulé hier soir. Retour sur une journée haute en rebondissements…

« Il n’y a plus de places », expliquent les organisateurs dès le début de l’après-midi. Quelques personnes pensaient pourtant pouvoir se procurer des places sans les avoir préalablement réservées. Il reste toutefois possible de se procurer des billets en revente dès 18h devant les Arènes. Les pancartes « J’achète deux places » demeurent sans réponses mais il resterait peut être 20 places. Les quêteurs s’orientent vers un plan B : attendre une heure en plein soleil l’ouverture de la billetterie afin d’être les premiers dans la file d’attente. A 19h, les volets sont toujours clos et les rangs deviennent de plus en plus flous, celui des détenteurs de billets derrière la porte s’étend désormais jusqu’à la moitié de la rue. « 3, 2, 1, 0… Ouais !!! », les Arènes ouvrent…

Photo : Caroline Nourry

Patrick Fiori est « sympa », « simple », « accessible » et a gentiment posé avec une agent de la sécurité. Dans la matinée, le chanteur a pris un bain de foule avant la répétition, en sera t-il de même ce soir ? Il doit arriver, avec Anggun à 21h20 et certains se lancent dans une attente qui se révèlera interminable. Dès 21h, les choristes envahissent le parking des Arènes, c’est l’heure des derniers encouragements de leurs proches avant leur prestation. Leur point de rendez-vous est également le seul accès pour les voitures des artistes. Le ciel s’assombrit, les choristes sont invités à laisser le passage libre pour le convoi qui s’apprête à arriver. Se dresse alors une sorte de haie d’honneur noire et blanche. Tout sourire au volant d’une voiture, Patrick Fiori, la traverse, ralentit et salue la foule avant de s’engouffrer des les coulisses faites de cannisse au travers de laquelle il est facile d’épier les bénévoles. Dans la voiture suivante, Anggun, côté passager, salue également les choristes amassés le long du passage. Tout s’accélère, les choristes doivent s’aligner face au panneaux correspondant à leur tessiture avant d’entrer dans les Arènes.

Dans les gradins, l’attente n’est pas plus distrayante. Les derniers arrivés invectivent les personnes déjà installées, notamment du côté des emplacements les plus prisées, face à la scène. La lutte pour conserver la place d’une personne partie aux toilettes ou à la buvette est féroce. Pendant les trois heures de concert, il est impossible de quitter sa place, les escaliers sont bondés. Certains spectateurs sont même debout en haut. L’installation était moins rude en bas des Arènes où des chaises numérotées étaient installées.

L’amabilité et la gentillesse des agents de la sécurité ont compensé les déboires des spectateurs alésiens.

Retrouver également le compte-rendu et les photos du concert.

Le dindon attaque le 16 avril…

14 Avr

Le dindon attaquera, samedi soir, une troisième fois l’École des Mines d’Alès. Le dindon attaque, né le 5 février dernier, est un concert durant lequel se succèdent plusieurs groupes de musique. Fort de son succès, l’évènement, crée par des élèves de l’École des Mines d’Alès, se tiendra une nouvelle fois dans les sous-sols de leur école. Quatre groupes se relayeront sur scène pour un spectacle de trois heures.

Pour ce troisième rendez-vous, la programmation est moins rock et plus éclectique. Il y aura du rap, avec le groupe alésien Fatale Turime, du rok’n roll, avec le groupe alésien Insomniak, de la rumba flamenco, avec le groupe marseillais Noche Blanca et du punk rock, avec le groupe montpelliérain Gut Scrapers.

A la fin du concert, le dindon ne mourra pas puisqu’il attaquera une quatrième fois le 7 mai au profit de la Ligue contre le cancer…

Un dindon a attaqué les Mines d’Alès…

6 Fév

La première édition de Le dindon attaque s’est déroulée hier soir à la Meuh (maison des élèves de l’école des Mines d’Alès). KELSEN ind., Tascoï, Arthis et Crying For Watts se sont succédés sur scène.

KELSEN ind.

Thibaut et Manu, des 2A (élèves de deuxième année à l’école des Mines) ont décidé d’organiser Le dindon attaque, un titre aux origines floues, dans le but de faire participer les Alésiens à leurs soirées. Le rendez vous était donné à 21h en SdB (Salle de Boom), dans le sous sol de la maison des élèves de l’école des Mines.

Pour la première édition, les organisateurs ont pris le micro avec leurs groupes respectifs. Ainsi, parmi les quatre groupes présents, deux étaient composés, pour moitié par des EMAiens (élèves de l’École des Mines).

Arthis

KELSEN ind., composé de Thibaut, guitariste et harmoniciste et Cyril, batteur, a commencé les festivité avec du slide psyké rock. Peu de public était présent en ce début de soirée, mais les techniques de jeu du guitariste ont réjoui la salle.

Ensuite Tascoï, composé d’un chanteur, deux guitariste, un bassiste et un batteur, a attiré la foule devant la scène, avec du rock français. Le chanteur, grâce à sa présence sur scène a entrainé le public avec lui.

A la fin du passage de Tascoï, le dindon de la soirée a débarqué dans la salle, sous la forme d’une EMAienne déguisée plus en « poulette » qu’en dindon.

Mais, c’est Arthis, composé de Manu (2A), au chant et à la guitare, Romain (3A), à latrompette et aux chœurs, Sébastien, à la basse et aux chœurs et Guillaume, à la batterie, qui a fait le plus gros carton sur scène, hier. Ce groupe de rock à la trompette a provoqué des pogos et des slams partis directement du public et non de la scène. Avec Mimoun, reprise de Mickey 3D et Comme elle vient reprise de Noir désir, Arthis a réconcilié les EMAiens et les Alésiens autour du chant et de la danse. Mais c’est sans contexte avec son « tube » « Gens d’ici » qu’Arthis a eu le plus de succès.

Ce fut difficile pour le groupe suivant, Crying For Watts, encore un groupe de rock, de passer après ça. De nombreux groupes se sont présentés aux organisateurs afin de participer à la prochaine édition. La réconciliation entre EMAiens et Alésiens est amorcée.

Arthis se produira mercredi 9 février au café Julien (Espace Julien) à Marseille, dans le cadre du Tremplin Emergenza.