Archive | octobre, 2011

La cuina de Montserrat : La morue à la catalane…

30 Oct

Montserrat adore cuisiner : les plats catalans dont elle a hérité les recettes de sa grand mère ou de purs produits de son imagination. Tout est prétexte à passer derrière les fourneaux pour cette jeune Catalane qui rapporte toujours de nouvelles recettes de ses voyages à l’étranger.

« Avui, Montsé prepara el bacalao en salsa catalana… »

Ingrédients :
4 épaisses tranches de ventrèche (poitrine salée, séchée et poivrée).
Une dizaine de tomates.
1 gros oignons.
1 gousse d’ail.
2 ou 3 feuilles de laurier.
3 grains de poivre.
3 grains de coriandre.
400g de morue.

Faire dessaler la morue une nuit.

Découper la ventrèche en lardons.

Faire revenir les dés de ventrèche dans une cocotte à fond épais, avec une cuillère à soupe d’huile d’olive. Les retirer avec un écumoir.

Pendant ce temps, rincer et couper les tomates, peler et enlever les germes de l’ail.

Faire ensuite revenir l’oignon, préalablement émincé.

Remettre la ventrèche dans la cocotte et ajouter l’ail, le laurier et la tomate.

Piler les grains de poivre et de coriandre dans un mortier et les ajouter dans la cocotte.

Laisser doucement mijoter à couvert pendant un heure.

Mettre la morue dans la cocotte et laisser cuire dix minutes.

Servir accompagné de pâtes ou de riz.

Variante :

Cette recette peut se préparer avec du poulet ou du lapin, à la place de la morue.

Il faut faire revenir les morceaux de poulet ou de lapin après les oignons et les faire mijoter avec les tomates pendant une heure et demi.

Marseille Provence 2013 : « Il n’y a pas de place dans le IN pour les artistes Marseillais. »

27 Oct

En 2013, Marseille sera l’une des deux capitales européennes de la culture. Dans l’optique de cette année, des manifestations se préparent en Provence. Phot.event13 est une association composée de photographes Marseillais qui travaillent sur la mutation urbaine. Élodie Rougeyron, la présidente de l’association prépare 2013.

Les artistes Marseillais et l’organisation de Marseille Provence 2013 se sont-ils concertés pour travailler autour de la programmation ?

Élodie Rougeyron : Au début, je suis allée à une conférence organisée par les Inrockuptibles sur le projet 2013, les artistes faisaient des propositions pendant que les organisateurs se cachaient tout en gardant un certain contrôle.

Avez-vous déposé un dossier pour apparaître dans la programmation de Marseille Provence 2013 ?

É. R. : Je m’étais procurée le dossier à remplir. Il y avait 230 pages à lire et peut être 500 documents à fournir, donc cela limite aux gens qu’ils (les organisateurs) connaissent. Même en m’y prenant un an à l’avance, je n’ai pas réussi à le remplir. Avec toutes les annexes, ça avait l’aspect d’un code pénal, totalement hermétique. Peut être que beaucoup n’ont pas répondu à l’appel à cause de la complexité du dossier. Pour le OFF, c’est plus simple et il y a un budget. 

Allez-vous vous inscrire pour la programmation du OFF ?

É. R. : Certainement, nous avons commencé à réfléchir à un projet commun avec les artistes qui avaient participé à l’exposition « Eleven Stories » (une exposition réalisée pour les dix ans du 11 septembre 2001 et regroupant des artistes de différents horizons) qui sont restés dans le collectif. Nous sommes une dizaine et avons commencé à réfléchir il y a une semaine. Nous n’allons pas travailler dans la précipitation, même si on doit poser notre dossier au dernier moment. Nous avons deux ans pour trouver une salle.

Avez-vous des contraintes pour réaliser un projet ?

É. R. : Pour le OFF, il n’y a aucune contrainte particulière. Il faut juste se renseigner pour ne pas copier un projet déjà existant et suivre une certaine ligne éditoriale, pour que l’ensemble de la programmation du OFF soit cohérente. Le projet doit être tourné sur Marseille tout en « tournant à la dérision » et en « se moquant du IN ». Nous avons jusqu’à la fin du mois de décembre 2012 pour déposer un dossier. 

C’est la première fois qu’il y aura un OFF pour cette manifestation. Ne pensez-vous pas que cela donnera une mauvaise image de Marseille ?

É. R. : A Marseille on tient à notre particularité et on l’assume (rire). Il n’y a pas de place dans le IN pour les artistes Marseillais. Tous les artistes les plus importants à Marseille se sont inscrits plutôt dans le OFF que dans le IN. De plus, cette année, j’ai trouvé le OFF des Rencontres d’Arles de meilleure qualité que le IN.

Quelles seront les répercussions de cette année de capitale européenne de la culture ?

É. R. : L’évènement n’apportera rien de plus aux galeries indépendantes dans lesquelles nous exposons, si ce n’est peut être un peu plus de monde cette année là. Le projet n’est pas fait pour les Marseillais mais pour être vu, pour attirer les touristes.

Il y a un an… Montpellier pleurait la mort de son grand homme

24 Oct

« Je mourrais comme Molière, debout sur la scène politique » avait déclaré Georges Frêche. Le président du Conseil régional du Languedoc Roussillon s’est éteint le dimanche 24 octobre 2010, dans son bureau de l’hôtel de région, à Montpellier. Ce titan controversé avait suscité la polémique, un mois avant son décès, en faisant ériger une statue de Lénine sur la place des grands hommes à Montpellier. Il y a un an, des Languedociens évoquaient le parcours teinté de controverses de leur président.

Le colosse aimait déclencher la polémique et maniait le politiquement incorrect avec une grande éloquence. C’est ainsi qu’il faisait parti avec Ségolène Royal, des présidents de région, connus par les Français. Par ailleurs, « Il disait haut ce que les gens pensaient, compter les noirs dans l’équipe de France, c’est des maths » précisait Mathilde, Perpignanaise. Pour cette déclaration, George Frêche fut exclu du Parti Socialiste en janvier 2007, mais serinait « Je suis socialiste depuis toujours. Je mourrais socialiste. »

« Il est né dans le Tarn, mais il a été Monsieur Montpellier. Merci pour ce Tarnais » déclarait Paul, Montpelliérain. Georges Frêche était diplômé d’HEC et professeur de droit, spécialisé en droit romain avant d’embrasser une carrière politique. « L’empereur de Septimanie », comme le surnommaient ses détracteurs, fut le maire de Montpellier durant 27 ans et le président de la communauté d’agglomération de Montpellier à partir de 2002. En 2004, il quittait la mairie du chef lieu Héraultais, pour se consacrer à sa région. Il laissait ainsi sa place à Hélène Mandroux, candidate du PS qui subit un échec cuisant face à lui lors de « son dernier combat », les élections régionales de 2010.

« Il a fait pas mal de choses pour Montpellier, mais a oublié Sète et Béziers » critiquait Marc, Bitterois. « Il a fait Antigone, le Corum, le tramway, Odysséum et la rénovation du musée Fabre » disait Olivier, qui avait appris la mort de celui que beaucoup taxaient de mégalomane via le réseau social facebook, avant même que l’information ne soit officielle. « Il était plus connu pour ce qu’il disait que pour ce qu’il faisait » signalait François, Toulousain. Les Languedociens, eux, savent ce qu’a accompli leur président pour la région, même si « pour lui la région, c’était surtout Montpellier » confiait Pascal, Sétois.

La verve de cet homme charismatique, à la parole facile, vilipendée par certains, restera à jamais dans la mémoire collective du Languedoc Roussillon. « C’était l’un des deux derniers grands hommes politiques, il avait de l’instruction, une grande maitrise de la langue française et n’était pas toujours politiquement correct » affirmait Justine, Laurentine.

Ce soir, Le Président, le long métrage qu’Yves Jeuland avait réalisé sur la dernière campagne électorale de Georges Frêche est diffusé sur la chaîne Planète +. Il y a un an, après la stupeur et la tristesse, une question taraudait Clémence, Barcarèsienne : « En janvier 2010, il parlait de la tronche pas catholique de Laurent Fabius. La polémique lui servait autant qu’elle le desservait. Existe t-il quelqu’un qui puisse faire subsister la région au niveau national ? » . Un an après, en dehors de la sphère régionale, certains se souviennent de Georges Frêche, mais rare sont ceux qui connaissent Christian Bourquin.

Les Blacks sacrés champions…

23 Oct

La France à perdu face à la Nouvelle Zélande, 7 à 8, à l’Eden Park d’Auckland, en finale de la coupe du monde de rugby. Avant le coup d’envoi, alors que les All Blacks interprètent leur célèbre haka, les Bleus vêtus de blancs se placent en V face à eux, le V de la Victoire ?

Les Blacks ouvrent le score à la 15e minute avec un essai de Tony Woodcock (0 à 5). En l’absence de Dan Carter, Piri Weepu, demi de mêlée et buteur désigné des Néo Zélandais, manque trois pénalités. Coté français, le coup dur vient des blessures de Vincent Clerc et Morgan Parra. Le meilleur marqueur de cette coupe du monde, blessé à la cheville, est remplacé par Damien Traille. Tandis que le demi d’ouverture français, blessé à l’œil, cède sa place à François Trinh-Duc. Les deux équipes sont ainsi privées de leur buteur. Avec un score de 0 à 5, à la mi-temps, tout reste possible.

Trinh-Duc donne le coup d’envoi de la deuxième période… Stephen Donald, tente la pénalité pour la Nouvelle-Zélande à la 46e minute… Elle passe (0 à 8). Premier essai français !!! Thierry Dussautoir mené par Trinh-Duc, qui transformera l’essai, aplatit à la 47e minute (7 à 8). La France ne décrochera pas cette victoire tant espérée. C’est la joie du côté des Néo Zélandais sacrés champions du monde pour la seconde fois de l’histoire et vainqueurs avec un point devant les Blancs.

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Les Wallabies sur le podium…

21 Oct

Le Pays de Galles a perdu face à l’Australie 18 à 21, à l’Eden Park d’Auckland. Les Wallabies décrochent ainsi la troisième place de cette coupe du monde. Déjà mené 3 à 7, à la mi-temps, le XV du poireau a pris l’avantage en seconde période, mais n’est pas parvenu pas à le garder, laissant filer la troisième place. Il faudra attendre dimanche pour compléter le podium et savoir qui de la Nouvelle Zélande ou le la France gagnera cette coupe du monde 2011.

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