Les élus ont chanté la Marseillaise.
« La mémoire des harkis est une mémoire vivante et souffrante, elle impose à la France un retour sur elle-même et sur son histoire. En cette journée nationale dédiée au souvenir, il importe que la vérité soit dite, que les leçons en soient retenues et que les conclusions en soient tirées » Ainsi débute le message du président de la République écrit à l’occasion de ce jour de commémoration.
René Bidal, préfet des P.O. lit le message du chef de l’Etat.
Pour cette neuvième journée nationale d’hommage aux Harkis et aux autres membres des forces supplétives, de nombreux élus se sont rendus ce matin au mémorial du camp Joffre, à Rivesaltes. La cérémonie a débuté avec une demi heure de retard puisqu’il fallait attendre son seul orateur. Le préfet René Bidal a lu le message du président de la République.
Huit gerbes ont été déposées.
La présidente du conseil général des Pyrénées-Orientales, Hermeline Malherbe, absente lors de la cérémonie était représentée par Jean-Jacques Lopez, maire de Salses. Face à la stèle, étaient alignés à côté de lui : André Bascou, maire de Rivesaltes ; Jean-Marc Pujol, maire de Perpignan ; Jean-Paul Alduy, président de Perpignan-Méditerranée Communauté d’Agglomération et Richard Puly-Belli, conseiller général du canton de Perpignan I.
Edouard Fesenbeck a assisté à la cérémonie.
Marine Le Pen avait fait le déplacement aux côté des élus frontistes qui siègent au conseil régional du Languedoc Roussillon : Louis Aliot, Marie-Thérèse Costa-Fesenbeck, Irina Kortanek, Jean-François Pardigon et France Jamet. Accompagnée d’ un collectif de familles harkis, la présidente du Front National a déposé une gerbe au pied du mémorial aux côtés de sept autres gerbes dont la première fut remise par le préfet.
« Il y a 50 ans la France a abandonné ses propres soldats, ceux qui lui avaient fait confiance, ceux qui s’étaient placés sous sa protection, ceux qui l’avaient choisie et qui l’avaient servie », a déclaré François Hollande dans son message. Et d’ajouter : « La France se grandit toujours lorsqu’elle reconnaît ses fautes. »
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