Archive | avril, 2011

Coup d’éclat à Sète…

28 Avr

Coup d’éclat de José Alcala est sorti hier en salle. Ce polar mené par Catherine Frot, qui incarne Fabienne Bourrier, une capitaine de police passant la majeure partie de son temps à traquer les sans-papiers et clandestins de tous horizons, prend ses quartiers à Sète. Fabienne Bourrier est perturbée par le suicide d’Olga, en effet, la jeune prostituée était traquée et avait un fils Ilan. Catherine Frot part donc à la recherche de ce fils disparu.

En plus de l’enquête policière, les Languedociens pourront s’amuser à reconnaître les paysages de leur région dans les différentes scènes du film. Cependant, Coup d’éclat n’est pas projeté dans tous les cinémas du Languedoc Roussillon malgré une célèbre tête d’affiche et un décor régional.

Fin de saison pour Claira XIII…

25 Avr

Claira s’est incliné hier au stade Robert de la Myre Mory de Villeneuve sur Lot, battu 34 à 20 par Trentels. La rencontre de huitième de finale du championnat de France de fédérale s’est tenue avant le match qui a vu la disqualification de Carcassonne en élite 1, face à Villeneuve sur Lot, qui continue pour les play offs.

Dès la première minute de jeu, les clairanencs offrent une pénalité aux trentellois qui la transforment (2 à 0). Mais à la quatorzième minute Jean-Antoine Cortes marque un essai (2 à 4) et les Catalans vont mener au score jusqu’à l’essai trentellois à la dix-septième minute (6 à 4). A la vingt sixième minute, William Pailles signe un essai et le transforme (6 à 10), l’espoir renait chez les clairanencs, mais il sera de courte durée puisqu’après une pénalité et un essai, Trentels mène (14 à 10) à la mi-temps .

Dès la reprise du jeu, les trentellois creusent l’écart (21 à 10), jusqu’au carton jaune de William Pailles à la cinquante et unième minute qui n’empêche pas Sylvain Rosillo de marquer deux minutes plus tard (21 à 14). Une pénalité et un drop de Trentels plus tard (24 à 14), Guillaume Thepegnier marque un essai, sur coup de pied de William Pailles (24 à 20), à la soixante et unième minute. Les catalans reviennent dans le jeu mais ils ne marqueront plus et donneront même une pénalité aux trentellois qui ne la transformeront pas. Le parcours de Claira en championnat de France s’est donc achevé par une défaite, 34 à 20 contre Trentels.

Ce sont des clairanencs dépités qui ont rejoint leur bus pour quatre heures de remise en question sur leur jeu et le manque d’assiduité lors des entrainements.

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La procession de la Sanch a eu lieu…

22 Avr

Malgré la pluie, des milliers d’âmes étaient postées dans les rues de Perpignan, sur le chemin du cortège de la procession de la Sanch cet après midi. Alors que le doute d’une annulation planait, le défilé a été maintenu avec un trajet réduit. Les misteris tantôt bâchés tantôt découverts ont traversé les rues de la ville devant un parterre de parapluies.

Cette manifestation a lieu tous les vendredis saints depuis 1416 et commémore le dernier condamné a mort de Perpignan. Des caparutxes ou pénitents, des hommes cagoulés vêtus de rouge ou de noir défilent dans les rues de Perpignan depuis l’église de Saint Jacques. Des femmes participent également à la manifestation, mais elles marchent à visage découvert, vêtues de noir et coiffées de mantilles. Les pénitents et pénitentes de la confrérie de la Sanch portent des misteris, des représentations de scènes religieuses.

Dès le départ du cortège, les langues se délient et certaines personnes, des touristes pour la plupart voient une polémique dans ce défilé de caparutxes. Alors qu’une loi interdit le port de la burqa en France, les visages voilés de ces hommes dérangent. Pourtant, la cagoule a une valeur symbolique : « les caparutxes ont tous le visage couvert pour nous rappeler que tous nous sommes coupables ». Face à ceux qui critiquent un habitué plaisante « Chez nous, ce sont les hommes qui sont voilés ». Néanmoins, en ces vacances pascales, ils sont nombreux à ne pas comprendre le rite auquel ils assistent dans cette ville catalane ou tous les monuments se sont parés de drapeaux sang et or en ce vendredi saint.

A leur retour à l’église Saint Jacques, les pénitents s’empressent d’ôter leur cagoule. Les misteris sont chargés dans des camionnettes pour rentrer dans leurs villages. Pendant que les pénitentes font des bouquets avec les fleurs qui ornaient les statuettes et les distribuent aux confrères et consœurs de la Sanch. « C’était spectaculaire » selon Sophie, une vacancière qui assistait aujourd’hui à sa première procession, avec son mari et ses deux enfants. Cependant la jeune femme est un peu déçue que le défilé ce soit interrompu si vite.

« Cette procession est un convoi d’espérance est de solidarité » selon la voix qui raisonne dans les haut parleurs de la ville. Mais en cet après midi pluvieux, ce convoi représentait plutôt une grande incompréhension entre ceux qui ont toujours connu la procession de la Sanch et pour lesquels elle fait parti du patrimoine culturel et ceux qui voient dans cette manifestation un signe religieux et illégal. Cette manifestation vielle de près de 600 ans est elle amené à disparaître au profit de la laïcité ?

Les jeudis de Luce…

21 Avr

Luce, gagnante de la dernière édition de la Nouvelle Star s’apprête à sortir son premier album. Pour faire patienter ses fans, la chanteuse originaire de Peyrestortes dévoile des bribes de son premier opus, dans les jeudis de Luce. Tous les jeudis depuis le 17 mars, un des douze titres de Première phalange est révélé sur le site internet Les couleurs de Luce. Des miettes de l’album qui sortira le 23 mai apparaissent sous forme de sketch qui mettent en scène Luce et son acolyte Bobby, interprété par Gaël Giraudeau (le fils de Bernard Giraudeau et Anny Duperey). Les titres des chansons sont appréhendés avec humour et couleur, à l’image de Luce. Après « Été noir », « J’aime la pluie », « La machine » et « La symphonie d’Alzheimer », cette semaine le public découvre « Happée coulée ». Vivement jeudi prochain et le « Western spaghetti »…

25e nuit des Molières…

18 Avr

Un fil à la patte et Le repas des fauves ont été couronnés hier à la maison des Arts de Créteil. La 25e nuit des Molières a vu le sacre de la Comédie Française et de sa reprise de la pièce de George Feydeau. Christian Hecq s’est vu décerner le Molière du comédien tandis que Guillaume Gallienne a reçu celui du second rôle. Enfin le Français a été consacré meilleur théâtre public.

Avec six nominations, la pièce de Jon Fosse, Rêve d’automne est reparti avec trois statuettes, dont celle de la comédienne dans un second rôle pour Bulle Ogier. Les deux autres prix de cette adaptation de Patrice Chéreau étaient techniques et remis en l’absence de leurs détenteurs partis travailler pour la nouvelle adaptation du metteur en scène.

Coté théâtre privé, c’était la consécration pour Le repas des fauves et Julien Sibre à la fois Molière de l’adaptateur/traducteur et du metteur en scène pour la pièce. Peter Brook, un autre metteur en scène a été salué par un Molière d’honneur avant de recevoir celui du théâtre musical pour son travail sur La flûte enchantée aux Bouffes du Nord.

Catherine Hiegel a obtenu le Molière de la comédienne pour son rôle dans La mère de Florian Zeller. Émue, la comédienne a remercié toute l’équipe de la pièce, avant de s’adresser à sa fille présente dans la salle « Coline, c’est pour toi, pour que tu sois fière de moi ».

Entre deux remises de prix, des images d’archives, une reprise de « Quelqu’un m’a dit » par Michel Fau, le message des intermittents par Mélanie Laurent, des retours sur scène de Léa Drucker et Zabou Breitman dans la continuité de la pièce Jeux de scène, interprétée au début de la cérémonie et bien sur l’hommage à ceux et celles qui nous ont quitté cette année comme Annie Girardot, Laurent Terzieff et Bernard Giraudeau, ont rythmé la soirée.

Le prénom, cinq fois nominé, est rentré bredouille hier soir. Au cours de la cérémonie, Laurent Lafitte a déploré que Judith El Zein ne soit pas nominée, une allusion à l’absence de nomination de Patrick Bruel, le personnage principal de la pièce jouée au théâtre Édouard VII. Dans un autre genre, Henri IV, une fresque historique sur le souverain de l’édit de Nantes n’a remporté que le Molière du créateur de costume.

Après près de trois heures, la cérémonie s’est achevée avec une victoire du théâtre public et le triomphe de la maison de Molière.

Le palmarès…

Molière du comédien : Christian Hecq dans Un fil à la patte (remis par Françoise Fabian, Marie Christine Barrault et Evelyne Bouix)
Molière de la comédienne dans un second rôle : Bulle Ogier pour Rêve d’automne (remis par Mélanie Doutey et Laurent Lafitte)
Molière du comédien dans un second rôle : Guillaume Gallienne pour Un fil à la patte (remis par Mélanie Doutey et Laurent Lafitte)
Molière de la pièce comique : Thé à la menthe ou t’es citron ? (remis par Mélanie Doutey et Laurent Lafitte)
Molière d’honneur : Peter Brook (remis par Pierre Lescure et Juliette Binoche)
Molière du jeune talent féminin : Georgia Scalliet pour Les trois sœurs (remis par Alice Belaidi et Guillaume Gallienne)
Molière du jeune talent masculin : Guillaume Marquet pour Le dindon (remis par Guillaume Gallienne et Laurent Lafitte)
Molière de l’adaptateur/traducteur : Julien Sibre pour Le repas des fauves (remis par Guillaume Gallienne et Laurent Lafitte)
Molière du théâtre musical : Une flûte enchantée, mis en scène par Peter Brook (remis par Guillaume Gallienne et Laurent Lafitte)
Molière du créateur de costume : Jean-Daniel Vuillermoz pour Henri IV (remis par Valérie Bonneton et Laurent Lafitte)
Molière du créateur lumière : Dominique Bruguière pour Rêve d’automne (remis par Valérie Bonneton et Laurent Lafitte)
Molière du décorateur/scénographe : Richard Peduzzi pour Rêve d’automne (remis par Valérie Bonneton et Laurent Lafitte)
Molière de la comédienne : Catherine Hiegel pour La mère (remis par Édouard Baer et Michel Galabru)
Molière de l’auteur francophone vivant : Joël Pommerat pour Ma chambre froide (remis par Judith Magre et Laurent Lafitte)
Molière du metteur en scène : Julien Sibre pour Le repas des fauves (remis par Judith Magre et Laurent Lafitte)
Molière du spectacle jeune public : Vy (remis par Arthur Jugnot)
Molière des compagnies : Ma chambre froide (remis par Judith Magre et Laurent Lafitte)
Molière du théâtre privé : Le repas des fauves (remis par Michel Galabru)
Molière du théâtre public : Un fil à la patte (remis par Michel Galabru)