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Révolutions arabes : Où en sont-ELLE(s) ?

7 Sep

« Les révolutions arabes ont-elles trahi les femmes ? » Voilà la question qui animait la table ronde organisée cet après-midi par le magazine ELLE. Partenaires du festival international de photojournalisme Visa pour l’image depuis dix ans, les journalistes de ELLE proposent chaque année une réflexion autour d’un reportage sur les femmes, dans la salle Charles Trenet du palais des congrès de Perpignan.

Valérie Toranian, directrice de la rédaction et Caroline Laurent-Simon, grand reporter ont ainsi reçu Amira Yahyaoui, militante des Droits de l’homme et blogueuse tunisienne, Agnès Levallois, spécialiste du Proche-Orient, Shahinaz Abdel Salam, activiste et blogueuse égyptienne, Ibtisam al-Kilani-Chariat, avocate membre de Lawyers for Justice in Libya, et la photojournaliste Catalina Martin-Chico. Devant une assistance essentiellement féminine, toutes ces femmes ont tenté de dresser un état des lieux de la condition des femmes dans ces pays qui ont fait la révolution, en débutant par la Syrie, avec la militante Suhair Atassi, qui lutte contre le régime de Bachar al-Assad.

Dimanche 2 septembre, Fatma Nabil est devenue la première journaliste voilée à présenter le journal télévisé sur une chaîne publique en Égypte. L’arrivée des partis islamistes au pouvoir en Tunisie ou en Égypte et l’instauration de la charia en Lybie soulèvent un débat quant à la future position des femmes dans ces pays.

Des milliers de concombres à la préfecture…

15 Juin

250 tonnes de légumes ont été déversées, hier après midi, devant la préfecture de Pyrénées Orientales, à Perpignan. Des concombres, des pommes de terre… des légumes invendus à cause de la crise sanitaire qui a frappé l’Allemagne s’amassaient au bord de la Basse. Une vingtaine d’exploitants agricoles se sont soulevés face à l’aide européenne, de 210 millions d’euros, qui doit dédommager leurs pertes et qu’ils estiment « insuffisante » pour toute l’Union Européenne.

Mercredi dernier, les maraîchers des Pyrénées Orientales avaient déjà montré leur mécontentement, en déversant 20 tonnes de concombres devant le concessionnaire automobile allemand : BMW. Hier, c’est aux vues de tous qu’ils ont commencé leur manifestation par une opération escargot entre le Soler et Perpignan. Cependant, si les manifestants ont gêné la population sur la route, ils ont fait le bonheur des promeneurs du quai Sadi Carnot.

Le festival Ida y Vuelta dès demain…

31 Mai

Les 1, 2, 3 et 4 juin prochain se tiendra la 14e édition du festival Ida y Vuelta à la Casa musicale, à Perpignan. 

Demain, en ouverture, aura lieu Block party, un battle dans lequel des équipes s’affronteront pour le titre de champion 2011. 

Les jours suivants, des associations locales tiendront des stands dès 16h avant de laisser leur place à de grandes scènes composées de Sabor de Jovens, La fanfare en pétard et Dub Incorporation (jeudi) ; D’Jam TribuCharles Pasi et Jaqee (vendredi) puis BessAlice Russell et Selah Sue (samedi).

Perpinya celebra Europa…

8 Mai

Le 9 mai, c’est la fête de l’Europe. A l’occasion de cet évènement, Perpinya celebra Europa depuis hier et jusqu’au 13 mai. La cité catalane a programmé des projections de films, des animations pour les enfants mais aussi un débat sur l’entrée de l’Espagne et du Portugal dans l’Union Européenne en 1986. La manifestation a élaboré des programmes bilingues français/catalan, pour une ville déjà tournée vers l’Espagne et surtout vers la Catalogne.

Le 9 mai 1950, Robert Schuman posait les fondations de l’Union Européenne. Aujourd’hui, cette date est un symbole au même titre que le drapeau ou la devise (l’euro). Ainsi chaque 9 mai, les villes européennes célèbrent l’entité politique des 27. Cette année, la fête de l’Europe est placée sous le signe du volontariat et du bénévolat. Rendez vous demain dans le patio de l’hôtel de ville, pour fêter l’Union Européenne…

La procession de la Sanch a eu lieu…

22 Avr

Malgré la pluie, des milliers d’âmes étaient postées dans les rues de Perpignan, sur le chemin du cortège de la procession de la Sanch cet après midi. Alors que le doute d’une annulation planait, le défilé a été maintenu avec un trajet réduit. Les misteris tantôt bâchés tantôt découverts ont traversé les rues de la ville devant un parterre de parapluies.

Cette manifestation a lieu tous les vendredis saints depuis 1416 et commémore le dernier condamné a mort de Perpignan. Des caparutxes ou pénitents, des hommes cagoulés vêtus de rouge ou de noir défilent dans les rues de Perpignan depuis l’église de Saint Jacques. Des femmes participent également à la manifestation, mais elles marchent à visage découvert, vêtues de noir et coiffées de mantilles. Les pénitents et pénitentes de la confrérie de la Sanch portent des misteris, des représentations de scènes religieuses.

Dès le départ du cortège, les langues se délient et certaines personnes, des touristes pour la plupart voient une polémique dans ce défilé de caparutxes. Alors qu’une loi interdit le port de la burqa en France, les visages voilés de ces hommes dérangent. Pourtant, la cagoule a une valeur symbolique : « les caparutxes ont tous le visage couvert pour nous rappeler que tous nous sommes coupables ». Face à ceux qui critiquent un habitué plaisante « Chez nous, ce sont les hommes qui sont voilés ». Néanmoins, en ces vacances pascales, ils sont nombreux à ne pas comprendre le rite auquel ils assistent dans cette ville catalane ou tous les monuments se sont parés de drapeaux sang et or en ce vendredi saint.

A leur retour à l’église Saint Jacques, les pénitents s’empressent d’ôter leur cagoule. Les misteris sont chargés dans des camionnettes pour rentrer dans leurs villages. Pendant que les pénitentes font des bouquets avec les fleurs qui ornaient les statuettes et les distribuent aux confrères et consœurs de la Sanch. « C’était spectaculaire » selon Sophie, une vacancière qui assistait aujourd’hui à sa première procession, avec son mari et ses deux enfants. Cependant la jeune femme est un peu déçue que le défilé ce soit interrompu si vite.

« Cette procession est un convoi d’espérance est de solidarité » selon la voix qui raisonne dans les haut parleurs de la ville. Mais en cet après midi pluvieux, ce convoi représentait plutôt une grande incompréhension entre ceux qui ont toujours connu la procession de la Sanch et pour lesquels elle fait parti du patrimoine culturel et ceux qui voient dans cette manifestation un signe religieux et illégal. Cette manifestation vielle de près de 600 ans est elle amené à disparaître au profit de la laïcité ?