Archive | décembre, 2010

Les derniers hellénistes sont en deuil…

19 Déc

 Jacqueline de Romilly, spécialiste de la civilisation et de la langue grecque, est décédée samedi vers 18 heures à l’hôpital Ambroise-Paré, à l’âge de 97 ans.

En 1973, elle devient la première femme professeur au Collège de France, en obtenant la chaire de la Grèce. En 1989, elle est la deuxième femme, après Marguerite Yourcenar, à entrer à l’Académie Française, où elle occupe le 7e fauteuil. Seulement quatre académiciennes l’y rejoindront. Depuis la mort de Claude Lévi-Strauss, en 2009, elle était la doyenne du Quai Conti. 

Il y a désormais quatre sièges vacants sous la coupole, après les décès de Maurice Druon, Claude Lévi-Strauss, Pierre-Jean Rémy et Jacqueline de Romilly. Le choix des nouveaux « immortels » risque d’être complexe…

Le parvis, le pont, l’avenue ou la place Georges Frêche?

17 Déc

Jusqu’au 31 décembre, il est possible de voter pour le lieu qui portera le nom de Georges Frêche, maire de Montpellier de 1977 à 2004.

  •  Le parvis du futur hôtel de ville (lieu en tête des votes à ce jour)
  •  Le nouveau pont qui enjambera le Lez (pont de la République)
  •  L’avenue de l’aéroport
  •  La principale place d’Odysseum
  •  La place de la Comédie

Le futur hôtel de ville

Pour voter, trois possibilités s’offrent à vous :

  • Le site internet de Montpellier
  • Déposer votre avis dans la boite située dans le hall de la mairie
  • Renvoyer le coupon présent dans le nouveau « Montpellier Notre Ville » à :

Direction de la communication

Mairie de Montpellier
1 place Francis-Ponge
34064 Montpellier cedex 2

Dans d’autres communes, d’autres idées :

  • Une rue de la nouvelle ZAC en cours d’aménagement près du collège, pour Pierre Bonnal, maire PS du Crès.
  • Le terminus de la ligne 2 du tram à Jacou ou le futur centre d’entraînement et de formation du club de foot que Louis Nicollin et l’Agglo veulent implanter à Jacou, pour Jean-Marcel Castet, maire PS de Jacou.
  • Le nouveau gymnase, pour Pierre Dudieuzère, maire UMP de Vendargues.
  • La nouvelle avenue qui est en train d’être percée sous le nouveau pont SNCF, pour Jean-Pierre Grand, maire UMP de Castelnau.
  • La piscine que l’Agglo va construire à Saint-Brès, pour Laurent Jaoul, maire de Saint-Brès.
  • La future école maternelle qui doit être construite au centre-ville, pour Jean-Luc Meissonnier, maire de Baillargues.
  • La route de Carnon, pour Cyril Meunier, maire de Lattes.

Le dernier combat du président du Languedoc Roussillon…

15 Déc

« Je fais campagne pour les cons » confiait Georges Frêche à ses étudiants de la faculté de droit de Montpellier. Yves Jeuland a suivi ce colosse, décédé le 24 octobre dernier, durant sa dernière campagne et en a tiré un film, Le Président, sorti aujourd’hui.

« Dans cette équipe, il y a neuf blacks sur onze. La normalité serait qu’il y en ait trois ou quatre. Ce serait le reflet de la société. Mais là, s’il y en a autant, c’est parce que les blancs sont nuls. J’ai honte pour ce pays », déclarait Georges Frêche, le 14 novembre 2006. Le 27 janvier suivant, il était exclu du PS, pour ces propos qui ne sont pas compatibles avec les valeurs d’égalité et de respect des Droits humains qui fondent depuis toujours l’engagement du Parti Socialiste.

C’est donc, comme candidat divers gauche, que « l’empereur de Septimanie » a mené sa dernier croisade. Dans les traces de Georges Frêche et son entourage pendant six mois, Yves Jeuland a filmé les conciliabules, les briefings, les banquets,les meetings et l’intimité. Le documentaire, sorti aujourd’hui dans 35 salles en France dont 16 dans le Languedoc Roussillon, retrace le combat de ce titan, jusqu’à sa victoire le 21 mars dernier. C’est avec 65,67 % que le Tarnais est réélu au second tour des élections avec sa liste de dissidents. Alors que la candidate du Parti Socialiste, Hélène Mandroux est évincée au premier tour avec 7,74% des voix.

Le Parti Socialiste accepte de réintégrer 41 des 58 candidats de la liste de Georges Frêche aux dernières élections, soit les candidats des Pyrénées Orientales, de l’Aude, du Gard et de la Lozère. Mais, pour ces derniers, ce sera tous ou personne.

Un début de saison en demi-teinte pour Claira XIII…

12 Déc

Ce dimanche, c’était relâche pour Claira XIII, après une défaite écrasante à Béziers (52-22) le week end dernier. Les joueurs ne reprendront le chemin du stade qu’après les vacances de fin d’année.

Claira XIII

Le premier match, face à Bompas, représente la plus belle victoire de ce début de saison pour l’équipe, bien qu’elle ne soit pas la plus écrasante par le score (20-14). Mais la semaine qui a suivi ce match victorieux, l’équipe réserve des baroudeurs de Pia essuyait une défaite à domicile, face à Estagel (44-22). Claira XIII s’est ensuite imposée contre Preixan (46-17), mais l’entraineur, Lionel Subirats, déclarait « C’était un bon match, mais il y a mieux à faire ». Les joueurs clairanencs n’ont pas mieux fait durant le mois de novembre, puisqu’ils n’ont pas joué. Sans se déplacer, ils ont gagné, par forfait de Montpellier. Enfin, dimanche dernier, le club a subi une amère défaite face à Béziers. Après une première mi-temps correcte, les joueurs ont perdu leur motivation. Lionel Subirats a déclaré à L’indépendant « Aujourd’hui, c’était Carnaval à Béziers. Si les joueurs n’ont pas envie de jouer, qu’ils trouvent une autre activité ».

Le tirage au sort des quarts de finale du championnat du Roussillon s’est déroulé jeudi soir. Pour Claira, ce sera un derby qui l’opposera à Saint Laurent, le 9 janvier prochain. Reste à savoir si la nouvelle année sera placée sous le signe de la stabilité pour Claira XIII…

L’envers du decor d’une inauguration…

9 Déc

Aujourd’hui, c’est un grand jour pour les étudiants de l’ECS/IEJ de Marseille (École de journalisme et de communication, située au 408 avenue du Prado)… C’est l’inauguration de leur école. A leur arrivée, les élèves se complimentent sur leur tenues, ils sont tous sur leur 31. Les futurs communicants ou journalistes foulent le tapis rouge pour pénétrer dans l’enceinte du bâtiment. Ils traversent les tréteaux du traiteur et rejoignent les salles de cours. Dans leur classe, les « iejiens » apprennent avec surprise qu’ils ont cours. Sans grand enthousiasme, ils font leur travail. Après une heure de radio, ils enchainent sur une révision avec un de leurs professeurs. Soudain, la porte s’entrouvre, « il arrive » déclare une jeune femme… Jean Claude Gaudin, le maire de Marseille, entouré de personnalités et de la directrice de l’école entre dans la classe. Les journalistes en devenir se lèvent et écoutent le sénateur-maire, qui visite l’école. Ensuite, élèves et enseignants se réunissent, dans l’open space informatique pour la retransmission télévisé du discours d’inauguration, qui n’est qu’à quelques mètres. La salle dans laquelle se déroule le discours est trop petite pour accueillir tout le monde. Les allocutions sont terminées, les jeunes regagnent le buffet, mais sont interrompus dans la couloir. Ils dressent une haie d’honneur improvisée pour Jean Claude Gaudin, Pape Diouf ou encore Jean-Pierre Foucault, qui se dirigent vers le studio télé pour une interview. Les « ECS/IEJiens » réussissent à sortir, avec la déception d’être des figurants. Mais, l’inauguration commence pour eux, réunis dehors, ils discutent entre eux et avec leurs professeurs tout en buvant des verres et en grignotant des amuses bouches.